L’aquarium SEA LIFE PARIS Val d’Europe lance la première application pédagogique, de gaming et de reconnaissance en temps réel des espèces marines
Ce projet initié par SEA LIFE PARIS Val d’Europe est le fruit d’une belle collaboration entre les équipes de l’aquarium et celle de la start-up TIKO. Tout a commencé par l’analyse des commentaires des visiteurs, qui révélait qu’un des points à améliorer chez SEA LIFE PARIS était l’accès à l’information des fiches espèces. Il y a un an SEA LIFE Paris a fortuitement rencontré la team TIKO. Et depuis, ils travaillent ensemble pour développer ce service innovant technologiquement, qui mixe pédagogie et gaming.
SEA LIFE Paris avait un cahier des charges précis sur le fond et la forme de l’application SeaScan, et y a réfléchi avec les trois jeunes ingénieurs de TIKO. Dès le départ, l’aquarium souhaitait une application accessible sur les plateformes Android et IOS ainsi qu’un accès aux informations en sept langues : Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Italien, Néerlandais et Portugais.
Bien sûr, plusieurs phases de test ont été réalisées pour parfaire l’application et aboutir au rendu actuel. Pour l’instant, l’application SeaScan est exclusivement utilisable à SEA LIFE PARIS Val d’Europe car, dans un autre lieu cela impacterait fortement son rendu (dû à l’environnement, la lumière et le décor).
Depuis toujours, les trois jeunes créateurs de TIKO (Sarah Le, Axel Vinant et Antoine Ghiassi), sont fascinés par le monde marin, et souhaitaient réaliser leur rêve et créer un projet qui leur tenait à cœur. C’est ainsi que fraîchement diplômés de l’ECE Paris (école d’ingénieur spécialisée dans le numérique et le digital), les trois jeunes entrepreneurs se sont donnés pour mission d’utiliser la technologie pour améliorer l’expérience des visiteurs de l’aquarium, apprendre à mieux connaître les animaux peuplant les bassins de l’aquarium et surtout éveiller la conscience du grand public à protéger les océans, tout en s’amusant.
L’aquarium SEA LIFE Paris Val d’Europe leur a donné l’opportunité de réaliser leur rêve tout en répondant aux besoins de leurs visiteurs. Sea Life a conduit ce projet original, en adéquation avec ses valeurs : être précurseur et offrir une nouvelle expérience ludique et pédagogique aux visiteurs. Lieu unique en région parisienne, l’aquarium SEA LIFE Paris Val d’Europe est le terrain de jeu idéal pour lancer l’application SeaScan : 9 zones thématiques de l’Amazonie à l’Antarctique en passant par les littoraux français ou les eaux profondes de l’Atlantique. Et ce sont plus de 2 250 animaux marins et d’eau douce, près de 350 espèces sont accueillies dans 50 bassins.
« Nous sommes ravis d’avoir plongé dans cette aventure avec ces trois jeunes entrepreneurs pour faire naître ce projet unique qui a du sens pour notre aquarium. Depuis sa création, SEA LIFE Paris Val d’Europe est engagé dans la préservation des océans, notamment avec SEA LIFE Trust, une association qui œuvre au niveau mondial à protéger les océans et la vie marine.
Et nous sommes fiers de nous démarquer en étant le premier aquarium au monde à offrir à nos visiteurs cette application qui inclut un système de gaming. Ils vont vivre grâce à Sea Scan une expérience enrichissante, pédagogique et interactive en famille. » explique Laurent Tareau, directeur de SEA LIFE Paris Val d’Europe.
RECONNAISSANCE DES ESPÈCES EN TEMPS RÉEL ET EN MOUVEMENT
Techniquement, le point central de l’application est la reconnaissance des espèces en temps réel et en mouvement grâce à l’intelligence artificielle. Cette partie fut un vrai défi pour l’équipe TIKO. Ils ont utilisé un modèle de reconnaissance d’images, et plus précisément le YOLOv5n, qui permet une reconnaissance extrêmement rapide et exportable en un format compatible sur un téléphone portable. Mais pour qu’il fonctionne il faut au préalable fournir plusieurs centaines d’images de chaque espèce (du grand requin à la petite demoiselle azur par exemple), et lui indiquer la position de l’espèce, c’est le labelling.
Pour reconnaître les espèces en temps réel, TIKO utilise des modèles de reconnaissance d’objets qui se basent sur la technologie « Deep Learning » et de « Machine Learning ». Pour cela, il faut montrer au modèle de reconnaissance plusieurs centaines d’images pour chacune des espèces, dans plusieurs positions / angles/ luminosité, pour qu’il apprenne à les reconnaître.
A l’échelle de SEA LIFE PARIS Val d’Europe, le modèle de reconnaissance est capable de reconnaître 127 espèces, ce qui représente 73 000 images au total ! Les équipes de SEA LIFE PARIS et de TIKO ont déjà pour objectif d’améliorer leur modèle et augmenter le nombre d’images à plusieurs centaines de milliers.
COMMENT FONCTIONNE L’APPLICATION SEA SCAN ?
L’application fonctionne de façon intuitive et simple :
Pour reconnaître une espèce, il suffit de pointer une espèce avec son smartphone qui est en mode caméra, celle-ci va alors être encadrée avec son nom et un taux de certitude de reconnaissance. En cliquant sur l’espèce encadrée, le visiteur débloque l’espèce qui s’ajoute dans son Aquadex et il a accès à une fiche espèce : nom, nom scientifique, taille, poids, espérance de vie, profondeur, description, situation géographique, statuts de conservation selon la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UCN) pour connaître si l’espèce est menacée, et des « fun facts ».
UNE APPLICATION QUI DEVIENT UN JEU POUR LES VISITEURS
L’application gamifiée incite un plus grand nombre de visiteurs à découvrir le monde marin. Il s’agit de :
> trouver le plus d’espèces possibles pour compléter sa collection d’espèces nommée « l’Aquadex »
> accomplir des quêtes
> répondre à des Quizz qui informent sur les grands défis auxquels font face les océans (surpêche, déclin des espèces, pollution plastique, blanchiment des coraux…).
Plongé au cœur du monde aquatique, le visiteur s’amuse tout en découvrant la fragilité de ce monde fascinant.
L’application SeaScan est disponible sur l’AppStore et le PlayStore Store / Smartphone Android et iPhone.
Pour le moment, elle est en téléchargement et utilisation gratuite.